La chaîne de conversion peut se décomposer en trois parties : la source alternative, le commutateur et enfin la charge. L’étude de chacune de ces fonctions permet de juger de leur influence sur l’efficacité globale du redresseur.
L’étude d’une structure élémentaire débitant sur une charge résistive permet de définir la tension moyenne, le courant moyen, la puissance moyenne, la puissance apparente et le facteur de puissance. Ce dernier est plutôt médiocre dans ce premier exemple. L’étude se poursuit alors en faisant évoluer la charge vers un récepteur inductif plus proche des charges industrielles. Dans ces conditions, le courant ne s’annule qu’après la tension, forçant la conduction du commutateur pour laisser apparaître une tension négative aux bornes de la charge. Pour compléter cet aspect, on traite le cas d’une charge comportant une f.e.m. en série (comme dans les moteurs à courant continu). L’étape suivante permet d’améliorer le facteur de puissance, le commutateur évolue par l’insertion d’une diode de roue libre pour assurer la continuité du courant dans la charge inductive lors d’une conduction continue. Ces considérations permettent de mettre en place une modélisation de la charge par une source de courant. Dernier aspect, la source est modifiée par l’emploi d’un transformateur pour assurer un facteur de puissance proche de 1, garant d’une grande qualité du comportement harmonique de l’ensemble {redresseur + charge}. ......